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Les Jeux olympiques

 

Histoire des Jeux olympiques

 

Selon les relevés historiques, les premiers Jeux Olympiques auraient été organisés en 776 av. J.-C. Ils se déroulaient dans les plaines d’Olympie en Grèce et ils étaient dédiés à Zeus, à Athéna, à Héra et à Apollon.  Au cours de ces jeux, tous les citoyens grecs avaient droit de prendre par aux épreuves. Ils s’affrontaient dans des épreuves de course à pied, de saut en longueur, de lancer du poids, de lancer du javelot, de boxe, de pancrace, et d’équitation,  Les Jeux Antiques prirent fin en 393 après J.-C puisque l’empereur Théodose les accusait de propager le paganisme. (Comité International Olympique, 2014)

 

 

La relance des Jeux olympiques modernes grâce à Pierre De Coubertin (1896)

 

Pierre de Coubertin était un éducateur et pédagogue français. Lors de ses voyages en Angleterre, il constata l’importance du sport dans l’éducation. C’est à la suite de ce constat que Pierre de Coubertin a décidé de réformer le système éducatif français en lui intégrant des activités sportives (Larousse, 2014)[1].  Pierre de Coubertin était convaincu que le meilleur moyen pour que la France sorte de la crise économique et politique, dans laquelle elle était plongée, était cette réforme de l’éducation. Coubertin était persuadé qu’avec la pratique du sport venaient inévitablement des valeurs éducationnelles. Il nommait cette théorie : la pédagogie sportive. Découlant de cela, Coubertin a cherché à définir une philosophie universelle du sport et c’est pour cette raison qu’il voulut faire une relance des Jeux Olympiques. Il pensait que l’Olympisme était le remède à tous les maux de la modernité. (Chatzielfstathiou, 2012). Alors, en 1894, il fonda le Comité International Olympique (CIO) et les premiers Jeux Olympiques modernes prirent lieu à Athènes en 1896.

 

Outre, les valeurs éducationnelles, Pierre de Coubertin croyait que le sport permettait de faire un lien entre le peuple et sa culture. Il était donc impératif que les Jeux Olympiques s’adaptent au contexte urbain de la ville qui l’accueillait. Il voulait que les sièges des Jeux Olympiques deviennent « a city that harmoniously linked with athletics, litterature and art ». Voici ce qu’il disait à ce propos :

 

First the Olympic city must be visible to the visitor if not in its entirety, then at least as a grandiose and dignified ensemble. Second, it is desirable for this first view of the city to be related to its role. . . . Third, the shape of the city must clearly attempt to fit into the surrounding countryside, and to take advantage of it. Fourth, it would be a mistake to imitate the crowding of the ancient site. It would also be a mistake to take the opposite approach, spreading the site out too much. It seems to us that these are general principles regarding the setting of the city. (Hanwen & Pitts, 2006)

 

En conclusion, c’est grâce à Pierre de Coubertin qu’a vu l’origine de l’urbanisme Olympique. Bien qu’il avait la conviction que les Jeux Olympiques devaient contribuer au développement de la ville, cette notion de l’héritage que devait bénéficier la ville hôte n’a fait son apparition dans la Charte Olympique de 2002. (CSL, 2012)

 

La mission des Jeux olympiques

 

La vision du rôle de l’Olympisme de Pierre de Coubertin persiste dans la Charte Olympique actuelle. Dans celle-ci, on y énumère les principes fondamentaux de l’Olympisme. (CIO, 2013) :

 

  • "L’Olympisme est une philosophie de vie, exaltant et combinant en un ensemble équilibré les qualités du corps, de la volonté et de l’esprit. Alliant le sport à la culture et à l’éducation, l’Olympisme se veut créateur d’un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple, la responsabilité sociale et le respect des principes éthiques fondamentaux universels."

 

  • "Le but de l’Olympisme est de mettre le sport au service du développement harmonieux de l’humanité en vue de promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine."

 

  • "Le Mouvement olympique est l’action concertée, organisée, universelle et permanente, exercée sous l’autorité suprême du CIO, de tous les individus et entités inspirés par les valeurs de l’Olympisme. Elle s’étend aux cinq continents. Elle atteint son point culminant lors du rassemblement des athlètes du monde au grand festival du sport que sont les Jeux Olympiques. Son symbole est constitué de cinq anneaux entrelacés."

 

  • "La pratique du sport est un droit de l’homme. Chaque individu doit avoir la possibilité de faire du sport sans discrimination d’aucune sorte et dans l’esprit olympique, qui exige la compréhension mutuelle, l’esprit d’amitié, de solidarité et de fair-play."

 

  • "Reconnaissant que le sport est pratiqué dans le cadre de la société, les organisations sportives au sein du Mouvement olympique auront les droits et obligations inhérents à  l’autonomie, à savoir le libre établissement et le contrôle des règles du sport, la définition  de leur structure et gouvernance, la jouissance du droit à des élections libres de toutes influences extérieures et la responsabilité de veiller à ce que les principes de bonne gouvernance soient appliqués."

 

  • "Toute forme de discrimination à l’égard d’un pays ou d’une personne fondée sur des  considérations de race, de religion, de politique, de sexe ou autres est incompatible avec l’appartenance au Mouvement olympique."

 

  • "L’appartenance au Mouvement olympique exige le respect de la Charte olympique et la reconnaissance par le CIO."

 

 

Modèles d'implantation des sites olympiques d'été de 1896 à 2012

(Liao & Pitts, 2006)


Une première analyse à échelle plus large des villes hôtes nous a permis de constater qu'il existe plusieurs types d'implantation urbaine des Jeux olympiques. Voici les différents types appliqués sur quelques villes hôtes olympiques : 

Légende des modèles d'implantation des sites olympiques :

The International Journal of the History of Sport

En bref, voici une définition de chacun des modèles d'implantation :

 

Décentralisée

Pour une ville ayant déjà de bonnes infrastructures avec peu de déficiences environnementales. Ces déficiences environnementales nécessitent d’être revues dans un plan de développement avec un ajustement partiel dans sa trame urbaine pour balancer le développement en son entièreté.

 

Nouvelle/s agglomération/s au centre-ville

Ce modèle convient aux  villes subissant un déclin, soit par le phénomène de périurbanisation ou d’étalement. L’implantation du village olympique au coeur du centre-ville peut aider à restructurer celui-ci en plus d’amener des espaces verts et des espaces publics collectifs dans la ville.

 

Développement en périphérie

Pour les villes qui subissent un grand boom de population et qui ont des besoins d’expansion. Ce modèle d’implantation peut aider à définir une orientation au développement futur, en plus, d’aider à créer une forme d’aménagement linéaire (TOD) au lieu de créer un développement étendu.

 

Développement en satellite

Pour de grandes agglomérations où les grandes pressions de développement doivent être dispersées afin de restructurer les installations de toute la région.

 

Restructuration

Implantation idéale quand deux centres doivent se rejoindre afin de favoriser un développement stratégique de la ville.

 

 

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